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De la perfection à la spontanéité!

"C'est dans la spontanéité que naît la créativité. De là étincellent des merveilles!"

Mon pays, c'est l'hiver,

Sous la brise glacée, j'observe silencieusement

De petits bonhommes de neige sourire joyeusement.

A la une, sur la glace, ils tournent selon la danse de l'hiver.

A la deux, ils glissent sur ces flocons tout blancs.

A la trois, couchés, les yeux vers le ciel, ils se transforment en ange,

Puis, du rêve à la réalité, assise sur ce banc,

J'observe l'hiver de plus près, il neige, neige et neige.

En effet, cette vision si parfaite n'est que le reflet de mes propres yeux.

Il ne s'agit en effet qu'un brouillon puisque, non loin de moi,

Dame Nature glace toute cette végétation au gré de ses propres lois!

La vie n'est-elle pas parfaite à qui la croit parfaite?

La vie n'est-elle pas brouillonne à qui la croit bouillonne?

Pour ma part, elle ne sera faite

Que d'éternels brouillons,

Car chaque page de mon histoire

Se modifie de soir en soir,

Au gré des saisons, la perfection d'aujourd'hui

Ne sera que le brouillon de demain.

C'est pourquoi mes yeux ne sont éblouis

Qu'au moment présent qui me tend la main.

Mon pays, c'est le printemps,

Assise près de ce ruisseau,

J'observe défiler le temps.

Sous mes yeux, tout me semble nouveau.

L'érable rouge bourgeonne peu à peu.

Les fleurs poussent sur ce tapis gazonné.

Tantôt jonquille, tantôt rose, tantôt tulipe.

Peu importe, elles poussent en ces magnifiques lieux.

Toute cette naissance, je l'ai tant admirée.

Tout s'éveille autour de moi, rien ne m'échappe.

Silencieusement et d'un calme intérieur,

J'observe cette nature qui me fait des faveurs,

Le long de ce magnifique ruisseau

Éveille en moi une envolée d'oiseaux,

Liberté devient mon nom,

Je me sens comme un papillon

Qui butine les saveurs du printemps,

De fleur en librement, spontanément,

Ce papillon, je l'appelle monarque.

Ses ailes couleur orange

Plombent en ma personne sous la forme d'un soleil unique.

Bien qu'au premier regard je ne puisse que ressembler.

A mes frères et soeurs,

Ma différence éveille en moi un tel bonheur.

La perfection moule notre vie dans une même ressamblance,

L'imperfection, elle, anime un monde intérieur rempli de différences.

Tout comme le papillon, je m'envole vers le pays de la nouveauté.

Je me transforme au gré des saisons et accepte cette liberté,

Que j'appelle tout simplement spontanéité.

Mon pays, c'est l'été,

Douce saison de plaisirs,

Deux amoureux se sont retrouvés,

Douce saison de souvenirs,

Deux regards se sont croisés.

Celle d'une montagne ensorcelée,

Et celui d'un soleil

Qui m'émerveille.

Assise sur cette montagne,

J'observe leurs premiers ébats.

Et voilà, en quelques éclats,

Le soleil devient une véritable compagne.

Le soleil traverse cette montagne pour terminer

Cette journée en beauté,

Auprès de cette mer agitée,

C'est là qu'au coucher

Ses rayons pourront se refléter,

Ainsi, perchée sur une montagne ou au bord de l'océan,

Je pourrai observer la beauté de l'ensoleillement,

Peu importe ma vision de la perfection,

Ce spectacle me sera offert selon ma perception.

Même si le soleil est le même pour toi et moi,

N'est-il pas différent selon la valeur que nous lui attribuons?

Ainsi, la perfection pour l'un sera la définition

De l'imperfection pour l'autre qui a sa propre vision.

Tout comme le soleil au-dessus de l'océan

Sera différent si je le regarde d'une montagne couverte de blanc.

Mon pays, c'est l'automne,

Du tonnerre à la pluie,

Des changements, il y en a des tonnes.

Mes yeux sont éblouis,

Par toutes ses couleurs qui s'unissent,

Tel un arc-en-ciel, dans la végétation elles fleurissent.

Pour certains, cette saison symbolise la perfection.

Pour d'autres, elle symbolise la confusion.

Tout ce mélange de couleurs éblouit nos yeux,

Mais tout ce mélange de couleurs n'est pas harmonieux.

Je compare la vie à l'automne, car elle n'est pas parfaite.

Tout comme l'automne, elle est bien faite,

Mais elle ne reflétera jamais la perfection.

Si l'on veut accéder au bonheur,

Il faut tendre vers le meilleur.

Aller au-delà de nos ambitions

Tout en sachant qu'il faut faire confiance à la vie,

Spontanément, comme une surprise,

Elle se présentera parfois à nous comme une bêtise.

Pourtant, elle s'appellera toujours vie.

Avec ses petits malheurs et ses petits bonheurs,

Nous la vivrons sans pesanteur.

*** Si ce poème te semble abstrait, sache qu'il l'est, tout comme la perfection. En fait, la vie sera toujours un brouillon tant et aussi longtemps qu'elle ne sera pas terminée. Ce qui te paraît parfait ne l'est pas pour ton voisin, car chacun a sa vision des choses et sa manière de voir la vie. Deux humains seront toujours différents, et tu ne parviendras pas à plaire à tout le monde même si tu tends vers la perfection. C'est pourquoi, je te suggère de te laisser aller au jeu de la spontanéité. Ce jeu te donnera une certaine liberté, car tu cesseras de compter toutes ces heures perdues par désir de perfection. Tu ne seras jamais parfait, c'est la réalité. Par contre, je t'invite à faire ton possible et à donner le meilleur de toi-même. Ainsi, tout en t'améliorant, tu finiras par trouver ton juste milieu acceptable entre la spontanéité et la perfection!

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