Comment être accepté par une maison d'édition?

Écrire un livre, c’est le rêve du tiers de la planète… Ainsi, selon une statistique que j’ai déjà vue circuler dans le Figaro, journal européen, environ « 1 personne sur 3 rêve d’écrire un livre » (Aissaoui : 24 septembre 2009). Comment se fait-il que la majorité ne parvienne pas à réaliser ce rêve, qu’il y ait autant de manuscrits qui traînent dans le fond des tiroirs et que les maisons d’édition soient si difficiles d’accès? Là est une question qui mérite mûre réflexion, n’est-ce pas?
Vous savez, au cours de ma carrière, j’ai vu une quantité de bons manuscrits. Certains ont été publiés dans de grandes maisons d’édition, d’autres ont sollicité l’aide de maison d’édition hybride pour réussir, plusieurs ont envisagé l’autoédition, mais malheureusement, une quantité impressionnante ont abandonné leur rêve en cours de route. La majorité d’entre eux se sont dégonflés en recevant une première lettre de refus d’un éditeur professionnel. Prétextant qu’ils n’avaient aucun talent ou qu’ils avaient « autre chose à faire ». Tous ses manuscrits ont été abandonnés dans le fond d’un tiroir alors qu’ils auraient pu être en librairie s’ils avaient été retravaillés légèrement ou si l’auteur avait pris le temps de faire une recherche concernant la ligne éditoriale de la maison d’édition qu’il sollicitait avant de lui faire parvenir son manuscrit.
Si vous rêvez d’écrire un livre, si votre manuscrit traîne dans le fond de votre tiroir ou que vous collectionnez depuis trop longtemps les lettres de refus, sachez que les 3 précieux conseils que je m’apprête à vous donner peuvent grandement vous intéresser parce que si bien appliqué, grâce à ceux-ci, il se peut que vous passiez de la pile des « non » à celle des « oui » lorsque vous solliciterez le comité de lecture de la maison d’édition de votre choix.
Faire partie de la bonne parenté.
Trop souvent, je vois des auteurs échouer parce qu’ils envoient leur manuscrit à toutes les maisons d’édition dont ils trouvent l’adresse courriel ou postales à partir des moteurs de recherche sur internet. Non seulement cette technique de sollicitation vous fait perdre du temps et de l’argent, mais, dans certains cas, elle peut grandement nuire à votre crédibilité. En effet, avant même de soumettre votre manuscrit au comité de lecture, la personne qui le reçoit le feuillette et s’assure que celui-ci correspond à leur ligne éditoriale. Si ce n’est pas le cas, même si votre manuscrit a du potentiel, ils vous enverront une lettre de refus sans trop se poser de questions. C’est pourquoi, au préalable, je vous suggère de faire des recherches concernant la ligne éditoriale des maisons d’édition que vous comptez séduire. Plus votre livre se rapprochera de celle-ci, meilleure sont vos chances d’obtenir une réponse favorable de celle-ci.
Autrement dit, si votre livre ressemble aux types de livres qu’ils ont déjà publiés et qu’en lisant la mission, vision et valeur sur leur site internet, vous avez l’impression que vous faites déjà partie de la parenté, c’est bon signe. Si en regardant la page couverture d’un livre qui vous inspire, vous vous dites : « Il me semble que ce livre est le cousin de celui que je suis en train d’écrire, c’est positif parce qu’il faut bien l’admettre : « qui se ressemble, s’assemble. »